Revenons à l'essentiel

Bonjour- ou bonsoir !

Je vous transfère la réflexion, que certains ont peut-être déjà eue du CPDH (Comité Protestant pour la Dignité Humaine) organisme chrétien qui s'occupe d'éthique et fait un travail remarquable d'information et d'étude.

Épidémie de COVID 19 - Revenons à l’essentiel

Rapport de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (avis n° 2020-SA-0037) :

« Le 31 décembre 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a été informée par les autorités chinoises d’un épisode de cas groupés de pneumonies dont les cas initialement confirmés avaient un lien avec un marché de fruits de mers et d’animaux vivants dans la ville de Wuhan (région du Hubei), en Chine. Le 9 janvier 2020, un nouveau virus émergent a été identifié par l’OMS comme étant responsable de ces cas groupés de pneumopathies en Chine. Il s’agit d’un coronavirus, temporairement désigné par l’OMS virus 2019-nCoV (New Coronavirus), puis le 11 février 2020 officiellement désigné par l’OMS SARSCoV-2, responsable de la maladie COVID-19 (Coronavirus disease). Le 30 janvier 2020, au regard de l’ampleur de l’épidémie, l’OMS a déclaré que celle-ci constituait une Urgence de Santé Publique de Portée Internationale (USPPI). En effet, l’importation de cas de COVID 19 depuis la Chine dans d’autres pays a été observée dès le début de l’épidémie à Wuhan, et s’est intensifiée depuis mi-février (source : Haut Conseil de Santé Publique, HCSP). (…) La voie principale de transmission des SARS-CoV-2 est interhumaine, par contact direct ou indirect ou par voie aérienne à travers l’inhalation de micro-gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux par le patient». Selon ce rapport du 9 mars 2020, le virus semble être d’origine d'animale et provient probablement d'une espèce de chauve-souris.
Des informations de ce genre, vous en avez déjà eues, trop peut-être, lisez plutôt ceci :

« Le jour du bonheur soit heureux et le jour du malheur réfléchis » (Ecclésiaste 7 : 14)

Il est bien difficile de s’exprimer quand une épidémie comme celle du COVID-19 touche une grande partie de l’humanité. Pour les lecteurs de la Bible que nous sommes, « la terreur, le dépérissement et la fièvre qui épuisent le regard et rongent la vie » (Lévitique 26 : 16) font partie de l’expression du jugement de Dieu, dès lors que les recommandations, les ordonnances et les prescriptions de l’Éternel ne sont pas respectées. Autre enseignement que nous tirons de notre lecture biblique, c’est « qu’il n’a pas de juste, pas même un seul » (Romains 3 : 10). C’est pourquoi nous avons tous besoin de la grâce de Dieu et, au jour du malheur, nous devons réfléchir.

La crise sanitaire qui touche le monde bouleverse tous les plans des hommes. Elle révèle combien nos sociétés qui se croyaient si fortes sont en fait si fragiles. Les virus ne sont pas que biologiques et les cyberattaques se sont multipliées ce dernier mois (Région Grand Est, Métropole Aix-Marseille-Provence), à un moment ou toute communication se doit d’être dématérialisée et numérique (confinement oblige).

Les idoles de notre siècle vacillent. La crise actuelle est une invitation à l’humilité, une invitation à la repentance, une invitation à la sanctification, c’est pourquoi l’appel de l’apôtre Jacques est aussi pour notre temps : « Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains pécheurs ; purifiez vos cœurs hommes partagés ; ayez conscience de votre misère (…) humiliez-vous devant le Seigneur et il vous élèvera. Ne dites pas du mal les uns des autres, frères et sœurs (…) qui es-tu pour juger ton prochain ? » (Jacques 4 : 8 – 12). En ces temps de confinement, réfléchissons, et appliquons les « gestes barrières » que nous enseigne l’épître de Jacques, cet apôtre qui constamment nous invite à la sagesse d’en haut !

• La promesse : « quand j’enverrai la peste parmi mon peuple, si mon peuple, celui qui porte mon nom, s’humilie, prie et me cherche et s’il renonce à ses mauvaises voies, je l’écouterai du haut du ciel, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays. » (2 Chroniques 7 : 14). Prions avec ce texte de l’Écriture sainte, puis gardons le silence. Laissons ensuite l’Esprit Saint nous montrer les « mauvaises voies» que nous avons suivies avec tellement d’insouciance et demandons-lui 11  pour avoir bravé les ordres de Dieu et méprisé les desseins du Très-Haut.

12  Il les soumit à la peine : ils succombaient, privés de tout secours.
13  Dans leur détresse, ils ont crié à l’Eternel, et il les délivra de leurs angoisses.
14  Il les fit sortir de l’ombre mortelle, il rompit les liens qui les retenaient.
15  Qu’ils louent donc l’Eternel pour son amour, pour ses miracles en faveur des hommes !
pardon.« Il est fidèle et juste pour nous pardonner. » (1 Jean 1 : 9).

•  La compassion prophétique : « je pleurerai en secret à cause de votre orgueil », déclare le prophète Jérémie après avoir engagé ses contemporains à faire attention à la Parole de Dieu : « Écoutez et prêtez l’oreille, ne soyez pas orgueilleux (…) Rendez gloire à l’Éternel avant qu’il ne fasse venir les ténèbres. » (Jérémie 13 versets 17 puis 15 et 16). Prêtons l’oreille à l’Esprit Saint et à l’amour de Dieu. Nous devons comprendre à quel point nous avons besoin de notre céleste Père. Pleurons sur notre orgueil et sur l’orgueil des nations. Nous avons entendu le Président Macron nous dire ceci : « Ne nous laissons pas impressionner, agissons avec force, mais retenons cela, le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour aux jours d’avant. Nous serons plus forts moralement » (discours du Président Macron, du 16 mars 2020). On se croit toujours « plus fort », mais la victoire, la vraie, appartient à l’Éternel. Demandons pardon pour l’arrogance française (elle touche tout notre pays, la société comme l’église).
• Prions pour que les décideurs puissent aussi chercher conseil auprès de Dieu, pas seulement auprès des « experts » de notre temps (« c’est pourquoi, après avoir consulté, écouté les experts, le terrain et en conscience, j’ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire nos déplacements », discours du 16 mars 2020, Emmanuel Macron). Prions pour les chefs d’État, afin qu’ils n’endurcissent pas leur cœur, qu’ils cherchent Dieu et prennent de sages décisions permettant de sécuriser les populations civiles. Prions pour le Premier Ministre, Édouard Philippe, les ministres et les parlementaires qui doivent décider des mesures de protection et de réparation, qui doivent faire des choix extrêmement difficiles dans la répartition des moyens insuffisants de lutte contre l’épidémie. Relisons le Psaume 107 : 10-15 et nous verrons que tant que nous méprisons les conseils du Très-Haut, nous sommes prisonniers de la misère, mais Dieu délivre de l’angoisse ceux qui crient à lui : « 11  pour avoir bravé les ordres de Dieu et méprisé les desseins du Très-Haut. 12  Il les soumit à la peine : ils succombaient, privés de tout secours. 13  Dans leur détresse, ils ont crié à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses.  14  Il les fit sortir de l’ombre mortelle, il rompit les liens qui les retenaient. 15  Qu’ils louent donc l’Éternel pour son amour, pour ses miracles en faveur des hommes ! »
• Nous avions demandé à Dieu d’arrêter le projet de loi de bioéthique, parce que bon nombre de ses dispositions enfreignaient les lois de vie données par Dieu, cassaient les liens familiaux liés à la naissance et encourageaient notamment des manipulations « homme-animal » que nous dénoncions dès le 8 octobre 2019. Le 16 mars, le Président Macron a déclaré que « toute l’action du gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l’épidémie, de jour comme de nuit. Rien ne doit nous en divertir. C’est pourquoi j’ai décidé que toutes les réformes en cours seraient suspendues ». Nous en sommes satisfaits, mais demandons à Dieu de nous garder du retour de ce funeste projet.
• Prions pour tous les malades, pour les familles endeuillées afin que chacun trouve en Jésus-Christ son espérance. Intercédons pour tous ceux qui aident, soignent, accueillent des enfants et portent secours. Que Dieu les protège ou les guérisse. Que partout, les enfants de Dieu, qui sont souvent en première ligne, puissent apporter la paix et l’espérance dont notre monde a besoin.

PS : Le 29 mars (changement d'heure - on passe à l'heure d'été. Qui y pense encore !)  L'Alliance Évangélique Mondiale appelle à une journée mondiale de jeûne et de prière : "Au cœur de la pandémie de coronavirus, l'Alliance évangélique mondiale (AEM) appelle les Églises et les croyants à observer une journée mondiale de jeûne et de prière le dimanche 29 mars. L’épidémie de covid-19 «rappelle à quel point l'homme est vulnérable», a souligné Efraim Tendero, secrétaire général de l’organisation représentative de plus de 600 millions d'évangéliques dans le monde, dans un communiqué diffusé le 23 mars.Le thème est inspiré du Psaume 107 (déjà vu avec le CPDH) : "Seigneur, aide ! "

Claude